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Internet mobile : Orange Burkina embarque ses consommateurs dans l’ère du 4G

LEFASO.NET | Par Nicole Ouédraogo

mercredi 16 janvier 2019

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Poignée de mains entre le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) Tontama Charles Millogo, et le directeur général d’Orange Burkina, Ben Cheick Haïdara. Orange Burkina dispose désormais d’une licence pour implémenter la technologie 4G+ au Burkina Faso. Le réseau leader a signifié son engagement à offrir des services de qualité aux consommateurs dans l’après-midi de ce mardi 15 janvier 2019. A l’occasion, Orange a également renouvelé ses licences 2G et 3G pour une durée de quinze ans.


A quand l’effectivité de la technologie 4G+au Burkina ? « Très bientôt, nous gardons ça comme une belle surprise », a annoncé le directeur général d’Orange Burkina, Ben Cheick Haïdara. Le plus difficile selon lui, « c’était l’aboutissement du processus de négociation de la licence concrétisée aujourd’hui par son acquisition. Les plus simples sont à venir ». Et pour l’acquisition de cette licence d’une durée de 15 ans, Orange doit mobiliser la somme de 80 milliards de francs. A ce propos, l’entreprise a déjà déboursé la somme de 40 milliards de francs CFA, le reste du payement se fera selon les échéances prévues par le gouvernement (une deuxième tranche de 30% et une dernière de 20%).

10 fois plus rapide que la 3G

La 4G+ d’Orange Burkina entend révolutionner le secteur de l’internet mobile au Burkina Faso. Et ce n’est pas le directeur général de l’institution qui dira le contraire. « Ce sera plus de débit, plus de vitesse pour les usagers, mais aussi beaucoup de capacité de connexion simultanée. A titre d’exemple, la 4G peut atteindre un débit de 150 mégabits par seconde, soit environ 10 fois plus que la 3G » promet Ben Cheick Haidara.

Dans la même veine, la ministre de l’économie numérique et des postes, Hadja Fatimata Ouattara, clame que cette nouvelle aventure qui commence pour les clients d’Orange, va donner un coup d’accélérateur au processus de digitalisation de notre pays. « Il y a beaucoup de plateformes intelligentes qui pourront être accessibles, ça va donner un coup d’accélérateur au système E-éducation » s’est –elle réjouie, soulignant néanmoins qu’il faudra certainement un petit temps à Orange pour implémenter cette nouvelle technologique.

Soutenant également qu’une chose est de déployer cette nouvelle technologie, une autre est de permettre aux utilisateurs d’avoir des téléphones compatibles 4G pour bénéficier de cette nouvelle technologie, la chef du département de l’économie numérique rassure que le gouvernement entend développer des moyens pour accompagner les consommateurs. Du côté d’Orange Burkina, Ben Cheik Haïdara a noté que la technologie 3G va cohabiter pour l’instant aux côtés de la technologie 4G. « Nous n’allons donc pas priver ceux-là qui ne disposeront pas de téléphones compatibles 4G dans l’immédiat du service internet mobile » a-t-il indiqué.

Et en attendant le déploiement de cette technologie qui ambitionne d’apporter un changement dans l’écosystème de la téléphonie, Orange Burkina s’est engagé à respecter les dispositions des cahiers des charges. De quoi donner des motifs de satisfaction au président de l’ARCEP. « Nous sommes l’un des rares pays qui n’avait pas cette technologie et on se réjouit de pouvoir très bientôt l’exploiter et d’offrir des services de hautes factures aux populations » a-t-il relevé.

Par ailleurs, le directeur général d’orange Burkina poursuit « Aujourd’hui, la technologie devient neutre. Désormais, nous n’avons donc que des obligations de qualité et de couverture sur des services précis. Nous allons tout faire pour satisfaire l’ensemble de nos usagers suivant les différents segments du marché par les différentes technologies à notre disposition ».

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net