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L’Etendard fête ses dix ans

mardi 18 octobre 2011

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C’était le premier octobre 2001 que L’Etendard a été porté sur les fonts baptismaux, soit au moment où les débats sur les attentats du 11 septembre battaient leur plein. 1er octobre 2001- 1er octobre 2011, cela fait donc dix ans, une décennie que ce journal contribue, à sa façon, aux cotés d’autres organes de presse du Burkina Faso et d’ailleurs, à informer, sensibiliser et éduquer les populations.


Que ça passe vite ! Dix années déjà pendant lesquelles il a été sur la brèche, sur le front de la politique, de l’économique, du social, de la santé où il a apporté sa contribution à l’édification de la nation, etc. Malgré la conjoncture économique nationale difficile, L’Etendard essaie tant bien que mal de faire son boulot.

Malgré la rareté des aides au développement des medias, à part celle annuellement octroyée par l’Etat aux organes de presse régulièrement constitués, voici un journal qui a su rester lui-même, un journal du peuple, un journal au service de la nation burkinabè et du monde. Une période s’achève et nous voulons en ouvrir une autre. Il ne sied pas ici de revenir sur les difficultés qu’a connues le canard pendant cet intermède qui s’achève, tant elles sont incommensurables, mais de faire une projection dans le futur. Ce futur que nous souhaitons bénéfique pour tous. Ce futur pendant lequel également, nous souhaitons que le journal soit plus visible et plus lisible, qu’il soit plus accessible à tous et que les citoyens puissent le lire à des intervalles plus réduits. La réduction de la périodicité de parution du journal parait donc objectif immédiat.

Ce dixième anniversaire est également une occasion pour rendre hommage à tous les animateurs du journal qui, pendant une décennie, ont été sur tous les fronts pour que les lecteurs puissent avoir accès à l’information. La rédaction du journal s’en voudrait de ne pas reconnaitre les efforts de l’Etat pour son soutien et tous les partenaires (services publics et privés, institutions, ambassades, lecteurs, confrères hommes des médias, etc.) qui ont eu confiance au journal et qui n’ont pas hésité à y prendre un abonnement ou à acheter un numéro, à chacune de ses parutions.

Nous serons aussi ingrats de ne pas reconnaitre les efforts de notre imprimeur qui nous fait beaucoup de concession pour que le journal paraisse régulièrement. Une nouvelle ère commence et nous souhaitons qu’elle soit porteuse de promotion et de prospérité pour le journal et pour tous.

La Rédaction