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Semaine nationale de l’Internet : du libre en toute sécurité

mercredi 16 juin 2010

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La semaine nationale de l’internet (SNI) se poursuit. Ce mardi 15 juin était consacré au logiciel libre et à la sécurité informatique. L’occasion de sensibiliser le public à l’intérêt du logiciel libre mais également d’alerter les Burkinabè sur les risques d’attaques des systèmes informatiques.


En l’absence du ministre de la sécurité, c’est son homologue Yéro Boly, ministre de la défense qui a ouvert cette nouvelle journée de la SNI. Insistant sur le rôle que pouvaient jouer les logiciels libres pour la réduction de la fracture numérique, le ministre a également alerté la jeunesse burkinabè face aux dangers de la cybercriminalité. La tonalité de la journée ainsi donnée, elle fut respectée par les intervenants qui se sont succédé pour promouvoir le logiciel libre et souligner l’importance de la sécurité et de la prudence dans l’utilisation d’internet.

Un logiciel libre accessible à tous

Bien qu’il ne soit pas une nouveauté, le concept du logiciel libre séduit de plus en plus et pourrait bien être un vecteur de développement informatique pour les Burkinabè. En effet, les logiciels libres, tendent à se démocratiser et ne sont plus aujourd’hui réservés à une élite d’informaticiens. Sylvain Zongo, ardent défenseur de ce type de produit n’a pas manqué d’en souligner les attraits. Le logiciel libre, en constante évolution grâce à la communauté des internautes actifs et à l’accessibilité des codes sources, se révèle ainsi souvent aussi sûr que les versions dites « propriétaires ». Il peut également permettre de réaliser d’importantes économies d’échelles, notamment pour les administrations. Des solutions déjà expérimentées à l’étranger et qui pourraient l’être bientôt au Burkina.

Les réalités de la cybercriminalité

Des jeunes filles qui se retrouvent prostituées alors qu’elles partaient rejoindre, en Europe, un fiancé rencontré sur le net, des réseaux piratés, des banques attaquées… Les nombreux exemples de cybercriminalité présentés par Younoussa Sanfo, secrétaire du Club de la sécurité des systèmes d’information du Burkina Faso ont marqué les esprits. Ils ont ainsi rappelé que le mail était le moyen de communication le moins sûr et qu’un antivirus ne pouvait protéger intégralement un ordinateur.

Devant la centaine de personnes présentes, les membres de CLUSI-BF ont ensuite présenté différents types d’attaques informatiques, soulignant ainsi la nécessité pour les particuliers comme pour les entreprises d’être vigilants. Car si l’informatique et internet sont des formidables outils, ils doivent être utilisés avec précaution, tel était en tout cas le message délivré au cours de cette journée. Un moyen de tordre le cou aux « fausses convictions qui donnent souvent l’impression d’être à l’abri de toute attaque ».

Céline Landreau
Lefaso.net