Traitement de l’actualité politique : 17 radios bénéficient de l’accompagnement du projet FasoMédias
mercredi 25 février 2015
A l’issue du séminaire de lancement du projet FasoMédias tenu du 18 au 21 février 2015, les initiateurs ont sélectionné 17 radios pour bénéficier d’un accompagnement sur 24 mois. Les rédacteurs en chef desdits organes ainsi que des représentants d’ONG sont en formation sur le management éditorial depuis le 23 février.
Le projet FasoMédias s’étend sur une durée de 24 mois. Il a pour objectif d’accompagner des médias burkinabè (télévision, radio, presse écrite, presse en ligne) sur le traitement de l’actualité politique. Il s’agit d’encourager un traitement citoyen de l’actualité politique, au lieu de se focaliser sur la politique politicienne. Les journalistes, animateurs d’émissions, rédacteurs en chef, directeurs d’organes vont bénéficier de rudiments nécessaires afin d’aider à redonner aux citoyens une place plus importante dans la gestion du politique.
Le Burkina ayant accéléré son histoire récemment à travers l’insurrection populaire d’octobre 2014, les élections à venir redeviennent crédibles et plus que jamais ouvertes. « Donc, nous allons accompagner les médias à se préparer pour une couverture plus professionnelle, mais aussi plus centrée sur les préoccupations citoyennes de ces élections », soutiennent les initiateurs du projet (UNALFA et CFI).
Outiller les red-chef sur la politique éditoriale
Après quatre jours de réflexion sur différentes thématiques (18-21 février 2015) sur le rôle des médias, des citoyens, des OSC, des politiques sur le rapport entre médias, citoyens et politiques…, 17 radios ont été sélectionnées pour bénéficier dudit projet, en attendant de se pencher sur les autres types de médias. Les rédacteurs en chef de ces différents organes de presse ainsi que des représentants d’organisations de la société civile suivent une formation sur le management éditorial depuis le 23 février. Il s’agit de les outiller sur la politique éditoriale, l’animation d’une conférence de rédaction, la hiérarchisation de l’information…
La limitation du nombre à 17 radios est liée à une question de moyens techniques et financiers mais aussi et surtout à la recherche de l’efficacité. La question de la représentativité sur le territoire nationale n’a pas été occultée. Ainsi, dans la liste, on retrouve des radios de Ouagadougou, Koudougou, Po, Dédougou, Bobo-Dioulasso, Banfora, Sapouy, Ouahigouya, Fada, Dori…
Elles ont été sélectionnées en fonction de leur impact en termes d’audience et de structuration managériale.
Moussa Diallo
Faso-tic.net