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Burkina/Amelioration de la qualité de service des réseaux de communications électroniques : Les collectivités territoriales mises à contribution

mardi 23 avril 2024

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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a procédé à la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’information et de sensibilisation sur les enjeux des communications électroniques, le mardi 23 avril 2024, à Koudougou (province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest). Il s’est agi de sensibiliser les premiers responsables des collectivités territoriales et leurs collaborateurs, ainsi que le personnel du ministère en charge de l’administration territoriale, sur l’impact des oppositions des riverains sur le bon fonctionnement des réseaux de communications électroniques, les spécificités et enjeux du secteur des communications électroniques.


Il a été constaté que dans le cadre du déploiement de leurs réseaux en vue d’assurer une bonne qualité de service et pour respecter les obligations des cahiers des charges annexés à leurs licences, les opérateurs de téléphonie rencontrent des difficultés dans le processus de déploiement de nouveaux sites. Pour cause, l’opposition de plus en plus récurrente des riverains de certains sites identifiés pour abriter des antennes radioélectriques sans lesquelles la qualité recherchée dans les communications électroniques serait vaine. Cette hostilité a des conséquences négatives sur la qualité de service offerte par les réseaux aux utilisateurs.
Pour y remédier, l’ARCEP a décidé d’impliquer les collectivités territoriales. Elle souhaite ainsi trouver de façon inclusive, un compromis entre les riverains bénéficiaires et les opérateurs de téléphonie.

« Amélioration de la qualité de service des réseaux de communications électroniques : quels apports/accompagnements des collectivités territoriales pour l’implantation des sites radioélectriques ? » est le thème autour duquel s’articule cette rencontre.

Prennent part à cet atelier, les Présidents de délégations spéciales (PDS) et leurs collaborateurs venus de collectivités territoriales que sont Bittou, Fada N’Gourma, Kaya, Koudougou, Ouagadougou, Ouahigouya, Tenkodogo et Zorgho.

« La thématique de la qualité des services des opérateurs de téléphonie mobile est une actualité brûlante qui exige une réponse adéquate, urgente concertée et négociée. Nous avons estimé qu’en discutant et en outillant les PDS et les acteurs de proximité des communes, ils pourront avoir les informations justes afin d’être des vecteurs au niveau des communes. Cela va permettre d’améliorer l’implantation des sites radioélectriques dans les différents quartiers. Les opérateurs pourront ainsi densifier leurs réseaux afin de répondre efficacement aux préoccupations des consommateurs », a justifié le secrétaire exécutif de l’ARCEP, Wendlassida Patrice Compaoré.

Il a fait comprendre que les raisons qui sont avancées par les riverains réfractaires, surtout celles en rapport avec la santé, ne reposent sur aucun fondement scientifique.

Les communications dispensées

À cet atelier, les communications vont porter sur : le cadre juridique et institutionnel des communications électroniques ; les servitudes et le droit d’occupation du domaine public routier ; un aperçu sur les réseaux de communications électroniques ; les rayonnements non ionisants ; la qualité de service et implications ; la couverture du territoire national en réseaux et service de communications électroniques ; les oppositions des populations à l’installation des pylônes ; les règles environnementales et déploiement de réseaux.

Selon le secrétaire général de la région du Centre-ouest, Séverin Zoumèsègh Somé, « le domaine de la communication est très dynamique. C’est un domaine où il y a beaucoup d’insatisfaction parce que les exigences sont nombreuses. Les bénéficiaires doivent être davantage outillés afin de mieux communiquer. C’est pourquoi, nous pensons que cette rencontre est la bienvenue. Il y a des zones où les populations ne sont pas perméables à l’implantation de certains pylônes. Alors qu’il faut des pylônes pour que les communications soient audibles, a-t-il indiqué .

En rappel, cette rencontre de Koudougou est la troisième du genre après les deux premières sessions d’information et de sensibilisation organisées par l’ ARCEP à Bobo Dioulasso et à Ouahigouya.

SB
Lefaso.net

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