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TIC et Education : La secrétaire générale de l’OIF inaugure un centre numérique et une bibliothèque

LEFASO.NET | Par Herman Frédéric Bassolé

jeudi 28 février 2019

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Présente àOuagadougou dans le cadre du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a présidé, ce jeudi 28 février 2019, la cérémonie d’ouverture du centre multimédia de la commission nationale de la Francophonie. Elle avait àses côtés le chef de la diplomatie burkinabè, le ministre Alpha Barry, et le parrain Me Titinga Frédéric Pacéré.


Pour sa première sortie officielle hors de ses quartiers, la patronne de l’OIF a mis le cap sur le Burkina Faso pour vivre le cinquantenaire du FESPACO. Elle en a profité pour participer àla cérémonie d’ouverture du centre multimédia et de la bibliothèque de la commission nationale de la Francophonie (CNF), ce jeudi matin, en compagnie du parrain de la cérémonie, l’homme de lettres, avocat et chef coutumier, Titinga Frédéric Pacéré, et du ministre des affaires étrangères, Alpha Barry.

Au cours de cette cérémonie placée sous le thème « S’informer et se cultiver pour promouvoir le vivre-ensemble  », le secrétaire permanent de la CNF, Mamadou Coulibaly, a déclaré que le centre et la bibliothèque font partie d’un plan bien pensé de relance des activités de la Commission nationale. Il a rappelé qu’àsa création en 1999, le centre attirait du monde jusqu’àce qu’un incendie « ravage les espoirs  » de tous les usagers. Même les équipements et ouvrages acquis àla faveur du Xe sommet de la Francophonie, tenu les 26 et 27 novembre 2004 àOuagadougou, ont été détruits.

Face àla forte demande et soucieux de redonner un nouveau souffle aux infrastructures, les acteurs se sont tourné vers l’OIF qui leur a octroyé une subvention de 32 000 euros en 2015. Cette enveloppe a permis, selon M. Coulibaly, d’acquérir 15 micro-ordinateurs, 2 ordinateurs portables et des ouvrages pour la bibliothèque qui ambitionne devenir « une ruche, un lieu de quête du savoir et de la culture, du vivre ensemble  ».

Pour le passage àl’échelle

Pour Louise Mushikiwabo, ce centre numérique se situe àl’intersection de plusieurs objectifs de la Francophonie àsavoir l’éducation, la connaissance de l’autre, le vivre-ensemble et le numérique. « Je ne peux pas prétendre qu’un seul centre puisse éradiquer et la pauvreté et les maux sociaux au sahel et un peu partout, mais c’est une contribution modeste  », a laissé entendre la SG de l’OIF, avant de confier àla presse, qu’elle a discuté avec le ministre Alpha Barry sur la nécessité de passer àl’échelle en créant ce type de centre en dehors de la capitale.

« Il ne faut pas passer sur cette terre comme une lettre àla poste, il faut être témoin de son temps. Je veux que les jeunes apprennent àpartir de ce centre. L’homme doit toujours apprendre, car on n’est jamais assez formé. Même un enfant du primaire peut m’apprendre quelque chose  », a reconnu Me Pacéré.

Il s’est dit réconforté du choix de sa personne comme parrain, preuve que la Commission nationale de la Francophonie s’intéresse aux efforts fournis par les hommes de lettres et de culture pour la promotion des langues nationales et du Français.
« Quand on dort sur la natte du voisin, on dort par terre  ». S’adressant au ministre des affaires étrangères et àla SG de l’OIF, l’avocat a plaidé pour que le secrétariat permanent ait son propre siège. « Le bÅ“uf ne dit jamais merci àla rivière car il va revenir. Nous allons revenir auprès de la Francophonie  », a conclu Me Titinga Frédéric Pacéré.

Le secrétaire permanent de la Commission nationale de la Francophonie a annoncé des projets que nourrit son organisation tels que le passage de la bibliothèque riche de 7000 livres àune bibliothèque virtuelle. La Commission qui a déjàréhabilité la radio Jeunesse, compte lancer dans les jours àvenir l’élaboration de plans d’actions de l’Initiative Vivre Ensemble.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net