Victorien Aimar Sawadogo , Chef du service des rédactions, rédacteur en chef du quotidien Sidwaya
jeudi 11 février 2010
<doc70|left> de formation et de profession Victorien Aimar Sawadogo est un produit de la 2e promotion du département des arts et communications de l’Université de Ouagadougou. Il fait ses premières armes à Sidwaya comme collaborateur déjà quand il était étudiant. La fin de sa formation coïncide avec un recrutement et il est retenu. De stagiaire à travailleur en passant par pigiste, Victorien aura passé par toutes les étapes dans la maison. Plusieurs fois chef de desk aussi bien au sport qu’au quotidien.
Victorien est le premier à s’occuper de l’animation du site web de Sidwaya. Il a également servi dans Sidwaya Hebdo qui a disparu et qui était très spécialisé dans les papiers de fonds, les enquêtes, les dossiers. Victorien se souvient encore de cette belle époque où il a travaillé avec Cyriaque Paré à qui il doit beaucoup dans ma formation pratique, reconnaît-il. Puis, il fait un passage à la mairie de Bobo comme directeur de la communication et de la mobilisation sociale pendant deux ans.
De retour à Sidwaya, Victorien repart à l’ISTIC pour le cycle A1 en 2005. Son mémoire porte sur le marché de la presse « Libéralisation du marché de la presse quotidienne au Burkina, réalités et perspectives ». Parti du postulat que les quotidiens baissent, disparaissent, et ne se créent presque plus ; il aboutit à la conclusion qu’il y a plus de complémentarité sinon de complicité que d’antagonisme entre les trois grands quotidiens existant à Ouagadougou.
Ce chercheur de connaissances infatigable a suivi plusieurs autres formations notamment au Sénégal et au Canada (Atelier universitaire de Québec) où il suivi une formation en multimédia en ligne. « Comment participer à la formation continue de mes jeunes frères notamment dans les genres comme le grand reportage, l’enquête avec son expérience … ? », c’est désormais la préoccupation de Victorien A. Sawadogo car il a des projets dans ce sens. Mais avec la prise de contrôle de l’aspect technique de la rédaction de Sidwaya, ces projets sont mis en stand-by pour le moment.
Après près d’un an de vacance du poste, le quotidien retrouve son fonctionnement normal. « L’identité du journal, c’est d’abord sa production interne et intègre. L’évènementiel doit venir compléter pour donner une offre variée et diversifiée », nous confie cet adepte du journal total et complet. Donc, il faut s’attendre au retour des rubriques qui avaient disparu entre temps.
La dynamisation des contenus des titres, c’est ce qui est attendu de Victorien et il a le personnel qu’il faut pour réussir. Il a plus d’une quarantaine de journalistes à sa disposition. « On a l’effectif pour faire des résultats. La plupart ont suivi des formations ; on se rappelle tout simplement les règles de bases pour travailler plus professionnellement », conclut le nouveau rédacteur en chef de Sidwaya. Il est aidé dans ses taches par un rédacteur en chef délégué au quotidien, des rédacteurs en chef dans les autres titres à savoir Sidwaya Internet, Carrefour Africain, et des chefs de desk (Sport, Politique, Société et culture, Economie et développement).
Moussa Diallo
Faso-tic.net