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Protection des données personnelles : Les agents publics de Koupéla sensibilisés

dimanche 2 décembre 2018

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La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a outillé les agents publics de Koupéla sur la protection des données à caractère personnel. L’activité, sous forme de séminaire, a eu lieu dans la salle de réunion de la mairie de Koupéla, province de Kourittenga, région du Centre-Est. Désormais, les agents savent qu’il existe plusieurs manières de se faire voler ses données. Ils se sont même engagés à mettre en pratique les conseils reçus.


Désormais, les agents publics de Koupéla savent comment protéger leurs données personnelles. La CIL les a sensibilisés à la question. Le vendredi 30 novembre 2018, ils ont eu droit à trois communications. La première a concerné la présentation de la CIL. En absence de la présidente de l’institution, c’est son secrétaire général qui expliqué la mission de l’institution aux cadres de Koupéla. Ahmed Noël Ouédraogo a laissé entendre que la CIL est chargée d’aider les citoyens à protéger leurs données. Il a aussi fait comprendre aux agents qu’ils n’ont pas le droit de publier les données d’une personne sans l’avoir avisée. Cela est passible de poursuites judiciaires.

La deuxième communication a été l’œuvre de Sié Maxime Da. Il est le directeur de l’expertise technique et du contrôle de la CIL. Il a échangé avec les agents sur la cybercriminalité. Il a révélé que sur internet, on peut faire l’objet de chantage, d’espionnage.

L’espionnage peut se faire à travers les téléphones portables, les ordinateurs de bureau, les disques durs et les clés USB. Il a, sur place, à l’aide de techniques, pris le contrôle d’un autre ordinateur. Aux agents qui aiment les logiciels gratuits, il les a invités à faire attention. Ces applications peuvent être aussi des hameçons. Il a également révélé qu’une fois un disque dur ou une clé USB mis hors service, il est plus prudent de le détruire. Il existe des logiciels qui permettent de restaurer toutes les informations qui y ont été enregistrées. Pour lui, la clé USB est même personnelle. Il n’y a pas de raison qu’elle se trouve dans les mains d’autres personnes.

La deuxième communication a porté sur les réseaux sociaux. Elle a été animée par le secrétaire général de la CIL, Noël Ahmed Ouédraogo. Il a parlé des réseaux sociaux. Il a égrené d’abord les avantages de ces réseaux. Il s’agit du réseautage, du partage de connaissances. Ensuite, il a listé quelques inconvénients. Il y a le vol d’identité, la rencontre de cyber-prédateurs, le cyber-harcèlement, le risque d’être ridiculisé ou insulté. Enfin, pour faire face aux dangers, il a préconisé la prudence. Sur Facebook par exemple, il les a invités à ne pas accepter les demandes d’amitié provenant de personnes d’inconnues.

A la fin des communications, les agents ont posé des questions de compréhension. Ils ont été satisfaits par les réponses. Les agents publics étaient satisfaits des communications. Ils se sont engagés à mettre en pratique les conseils dont ils ont bénéficié. Le haut-commissaire de la province du Kourittenga a salué l’initiative de la CIL. Il dit avoir engrangé beaucoup d’informations. La commissaire Rasmata Compaoré a laissé entendre que le développement des TIC est source d’espoir, mais il y a des dangers. De ce fait, elle a invité les agents outillés à être des relais auprès des autres agents.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net