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Gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest : Les experts veulent définir des actions pour son émergence

vendredi 27 juillet 2018

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L’Internet est désormais incontournable dans le fonctionnement des institutions. Seulement, sa gouvernance pèche par endroits, du fait des insuffisances des textes. Pour y apporter des solutions et œuvrer à son émergence dans la sous-région, des experts sont, depuis ce jeudi 26 juillet 2018, en conclave à Ouagadougou.


Après Cotonou, les experts de l’Internet des pays de la sous-région se retrouvent cette année à Ouagadougou, à l’occasion du dixième forum ouest-africain sur la gouvernance de l’Internet.

« Développement de l’économie et technologies émergentes en Afrique de l’Ouest », c’est sous ce thème que se tient le présent forum. Il a pour ambition, selon les organisateurs, de faciliter des discussions productives sur les questions de politiques publiques liées à l’Internet de façon générale et en particulier à la question des technologies émergentes et leur impact sur l’économie et le développement durable dans les pays ouest-africains.

La rencontre de Ouagadougou est placée sous le parrainage du ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Ouattara. Elle réunit les représentants des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et des universités « qui partagent des principes, des guides de bonnes pratiques, des règles, des processus de prise de décision et des activités définissant l’évolution et l’usage de l’Internet ».

Selon le représentant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le dixième Forum ouest-africain sur la gouvernance de l’Internet va servir de cadre à la définition d’actions concrètes au développement de ces technologies dans la sous-région.

Le Forum est conjointement organisé par la CEDEAO, le gouvernement du Burkina Faso et Internet government forum-Burkina Faso (IGF-BF). Il est, selon le secrétaire général du ministère du Développement de l’économie numérique et des Postes, Kisito Traoré, un lieu d’apprentissage et de veille pour les États membres de la CEDEAO sur les défis et les opportunités de l’Internet. « Il facilite ainsi l’échange d’informations et de bonnes pratiques autour des politiques multisectorielles, des normes et approches règlementaires qui garantissent un accès équitable et abordable ainsi qu’une bonne gestion des ressources critiques et fondamentales de l’Internet », a ajouté le représentant de Hadja Ouattara.

Pendant deux jours, les participants auront droit à des communications sur ces aspects animées par des experts venus de plusieurs dont la Tunisie.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net