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Projet G-Cloud : Opérationnel entre décembre 2016 et janvier 2017

jeudi 17 mars 2016

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Plus de quatre mois après son lancement officiel, le projet G-Cloud est au cœur d’un atelier organisé par l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) avec ses partenaires. Cette rencontre qui s’est tenue jeudi 17 mars a eu pour objectif de présenter le projet aux principaux partenaires, de recueillir leurs observations et suggestions afin de mieux paramétrer la solution et planifier sa mise en œuvre.

Le G-Cloud, cette révolution électronique dans laquelle le Burkina Faso s’est engagé, vise à augmenter la connectivité au profit de l’administration publique, du secteur privé et des citoyens. Il devrait permettre à l’administration de mutualiser ses ressources (réseaux, puissance de calcul, stockage, logiciels, ressources humaines) et de rationaliser ses opérations. Ce qui permettra inéluctablement de stimuler la croissance économique du pays. Afin de permettre à ses partenaires que sont entre autres les banques, les institutions, les opérateurs de téléphonie mobile, les organisations de la société civile, d’aboutir à une meilleure planification de leurs futurs projets, l’ANPTIC a organisé un atelier qui se veut une tribune d’échanges pour « un meilleur dimensionnement de l’infrastructure à mettre en place » qu’elle pilote.

G-Cloud, « le bienvenu »

« Ce projet est le vôtre parce qu’il vous sera très utile dans la réalisation de vos différentes ambitions », a dit le secrétaire général du ministère du développement de l’économie numérique et des postes (MDENP) aux participants. Pour Claude NDE, Architecte système à Softnet, le G-Cloud est le bienvenu car il vient résoudre un certain nombre de questions qui se posent aux acteurs du secteur privé notamment la réduction des dépenses, le gain en rapidité et en flexibilité. Selon le directeur général de l’ANPTIC, Alfred Sawadogo, cette innovation est un puissant levier de développement qui va révolutionner entre autres le e-commerce, la télémédecine, la formation en ligne.

133 Km de fibres optiques à Ouagadougou

Toutefois, Alfred Sawadogo souligne que le G-Cloud est l’un des projets les plus complexes dans le domaine technologique que notre pays ait eu à engager à la suite de l’Afrique du Sud. Pour la phase d’implémentation, il est prévu la mise en place de huit nœuds Cloudband (plateforme de gestion) dans six localités à savoir Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Tougan, Samandéni et Bagré. Et 513 km de fibres optiques seront déployées pour raccorder environ 400 bâtiments publics dans les chefs-lieux des treize régions. Pour ce qui est de la capitale, Ouagadougou, il est prévu le déploiement de 133 Km de fibres optiques pour raccorder près de 200 bâtiments publics avec la possibilité de raccorder les banques, les administrations privées, etc. A en croire, le DG de l’ANPTIC, les travaux de réalisation physique débuteront à partir du mois d’avril et la solution sera fonctionnelle dans la capitale entre décembre 2016 et janvier 2017. Cependant, souligne Alfred Sawadogo, l’opérationnalisation se fera au fur et à mesure.

D’un coût de 36,5 milliards de francs CFA, le G-Cloud s’exécutera en 27 mois et bénéficie de l’appui financier du Danemark à travers Danida Business Finance et de l’expertise de Nokia qui a procédé au rachat d’Alcatel-Lucent.

Herman Frédéric BASSOLE
Annick Kaboré (Stagiaire)
Lefaso.net