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Africable Télévision : « Nous avons des tarifs assez élevés que nous tendons à baisser », dixit Youssouf Tiama

vendredi 17 février 2012

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Le 17 juillet 2011, suite à une pluie diluvienne accompagnée d’un vent violent sur la ville de Ouagadougou, la Télévision Africable avait enregistré d’importants dégâts sur ses installations. Pylônes, antennes et émetteurs du bureau local de la Télévision furent endommagés, privant de nombreux téléspectateurs d’une de leur chaîne favorite. Six mois plus tard, Africable TV est de nouveau accessible sur la fréquence de 543.25 MHz à Ouagadougou. Les premiers responsables ont organisé une rencontre avec les hommes de médias ce 17 février 2012 pour annoncer la reprise officielle des activités de la chaîne de l’intégration africaine au niveau du Burkina.


Certes, les Ouagalais qui disposent de paraboles ou qui sont sur les réseaux câblés (Nerwaya Multivision, Canal Sat) n’ont pas senti la suspension des émissions d’Africable de juillet 2011 à janvier 2012. Ce qui n’est pas le cas de ceux qui la captaient directement sur la fréquence de 543.25 MHz. Mais depuis un mois déjà, ils peuvent pousser un ouf de soulagement. La chaîne a repris ses activités de diffusion sur Ouagadougou.

Le bureau de Ouaga s’est délocalisé à la Zone du Bois, où il reconstruit son pylône et installé ses antennes et émetteurs. Fini donc le calvaire des téléspectateurs. La chaîne est aussi présente sur Internet (www.africabletelevision.com) et sur les réseaux câblés. Une équipe réduite de deux journalistes permanents, des collaborateurs externes et l’administration s’attèlent à son bon fonctionnement.

En présence de quelques directeurs de communication et de presse ministérielle, le chef de service du bureau de Ouagadougou, Youssouf Tiama, a présenté les tarifs de leurs prestations de service. La minute de production est facturée à 100 000 F CFA. Le coût d’un reportage se situe à 800 000 F. « Actuellement, nous avons des tarifs assez élevés que nous tendons à baisser. Les prix affichés vont chercher dans les 800 000 F mais au Burkina, nous avons des solutions. C’est de discuter et de rendre ces prix un peu Burkinabè parce qu’au Burkina, on ne paie pas bien l’information et vous le savez », soutient Yousouf Tiama, le premier responsable d’Africable à Ouaga.

Il a aussi saisi l’occasion pour présenter les actions entreprises pour rendre le Burkina plus visible sur Africable. « Nous allons continuer à diffuser dans AfrikInfos, les informations concernant le Burkina et nous allons être présents dans tous les grands rendez-vous comme d’habitude (FESPACO, SIAO, SNC, SITHO) mais avec plus de force encore, plus de temps d’antenne », précise-t-il.

Africable Télévision entend aussi se rapprocher plus de la population. Ce, à travers la « Caravane de l’intégration » qui va démarrer bientôt. Elle arrivera à Ouahigouya le 12 mai en provenance de Mopti, puis traversera Ouagadougou, Fada N’Gourma et Bobo-Dioulasso avec des sorties sur les villes environnantes.

La première caravane a connu de véritables difficultés. Elle fut décriée par beaucoup d’observateurs et même de participants. Pour l’édition 2012, toutes les dispositions sont prises pour ne pas retomber dans les mêmes travers, selon Youssouf Tiama. Il est même prévu un livret de participants pour éviter les incompréhensions et les promesses à problèmes vécues à la première édition.

Revenant sur les critiques tendant à faire croire qu’Africable est une télévision du Mali et du Sénégal, Yousouf Tiama aura cette réponse : « Africable diffuse les informations d’une dizaine de pays africains francophones déjà. Le Mali et le Sénégal sont plus agressifs en matière d’information que le Burkina par exemple. Ils mettent plus de moyens dans leur visibilité. Ceci explique cela ».

Moussa Diallo

Faso-tic.net