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Cyberstragiés sectorielles : L’e-gouvernement au cœur du débat

lundi 1er février 2010

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Le Ministère des postes et des technologies de l’information et de la communication (MPTIC) en collaboration avec la commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA) et le Ministère de la fonction publique et de la réforme de l’Etat (MFPRE) a organisé le mardi 19 janvier 2010 un atelier de restitution des cyberstratégies sectorielles « e-gouvernement ». C’est la salle de conférence des archives nationale qui a été retenue pour la tenue de cet atelier.


« Pour une organisation équitable, transparente et efficace au service du citoyen » c’est ce qu’on pouvait lire sur la banderole lors de l’atelier organisé par le MPTIC en collaboration avec la CEA et le MFPRE. La cérémonie a été coprésidée par le Ministre des postes et des TIC M. Noël KABORE et le Ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat M. Soungalo OUATTARA. Y ont pris part également le coordonateur des applications électroniques de la CEA et de nombreux cadres. La tenue de cet atelier traduit la volonté du MPTIC de promouvoir l’e-gouvernement, entendu comme l’utilisation des TIC pour permettre à l’Administration publique de travailler autrement, de façon plus transparente, plus efficace, mais aussi d’améliorer la qualité des services offerts en les mettant en ligne et en permettant aux citoyens d’y accéder sans avoir à se déplacer. Ces politiques sectorielles « e-gouvernement » entrent en droite ligne de la cyberstratégie nationale adoptée par le gouvernement burkinabè depuis 2004.

A cet effet, des cyberstratégies sectorielles sont en court d’élaboration dans les domaines de l’administration, de la santé, de l’éducation, du commerce et du développement du monde rural. Le Ministre des postes et des TIC, M. Noël KABORE, a indiqué dans son allocution que les technologies de l’information et de la communication constituent un enjeu vital pour les pays en développement, conduisant de nombreux analystes à les considérer comme un nouveau vecteur du développement susceptible de réduire le retard constaté dans de nombreux domaines. Selon lui, le Burkina Faso a pris en compte les TIC dans son cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, comme un principe directeur et transversal.

Pour le secrétaire exécutif de la CEA M. Abdoulie JANNEH, représenté par le coordonateur des applications électroniques M. Makane FAYE, la CEA a régulièrement soutenu les Etats membres en matière de renforcement des capacités et de développement des cyberstratégies nationales depuis le lancement des initiatives sur la société de l’information en Afrique (AISI). Par ailleurs, il ajoute que l’e-gouvernement devra permettre au Burkina Faso d’obtenir des gains de productivité significatifs grâce à une meilleure circulation de l’information, une traçabilité des procédures administratives et une meilleure collaboration au sein d’un même service et entre les services gouvernementaux.

Quant au président du comité d’organisation de cet atelier M. Alfred SAWADOGO, Directeur général de la coordination des programmes de développement des TIC (DG-CPTIC), il a fait savoir que la restitution de la stratégie que le Burkina Faso a élaborée dans l’e-gouvernement constitue l’intérêt de l’atelier, car c’est cette stratégie qui permettra d’avoir les axes stratégiques vers lesquels les actions pourront être orientées.

Pour ce qui est des attentes, le président de la commission voudrait que les services de l’Administration présent à la cérémonie puissent examiner réellement le dossier sans complaisance afin de voir si les orientations présentées par le consultant prennent en compte l’ensemble de leurs attentes.

Ainsi, les citoyens n’auront plus besoin de se déplacer pour acquérir des informations administratives, il leur suffira d’être connecté à internet.

Madina DIALLO

mptic.gov.bf