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Réseaux de téléphonie mobile : Le MERCI demande la renationalisation de l’ONATEL

jeudi 28 juillet 2016

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Monsieur le Président de l’ARCEP Burkina,

Conformément à nos objectifs qui sont l’accès des populations aux services administratifs et services sociaux de base, nous attirons votre attention sur le dysfonctionnement des réseaux de téléphonie mobile (Telmob, Airtel, Telecel) ces derniers temps.

Vous n’êtes pas sans savoir que la communication est devenue un droit fondamental de l’homme dans nos sociétés modernes. Cependant, force est de constater que la qualité des réseaux est en deçà des attentes des consommateurs, en témoignent les appels et SMS des réseaux qui sont constamment saturés. Nous assistons à une mauvaise qualité de ces réseaux dans ces derniers temps aux conséquences épouvantables et incalculables plombant ainsi l’économie, le fonctionnement des institutions, et peut même aller jusqu’à compromettre la vie des citoyens, en privant les citoyens d’appel d’urgence. Cela endommage également les appareils téléphoniques des citoyens.

Aussi le Mouvement pour l’Engagement et le Réveil Citoyen (MERCI) ne saurait admettre que le consommateur burkinabè avec un revenu insignifiant paye très cher un service de moindre qualité. Par ailleurs, le Mouvement dénonce les méthodes immorales des opérateurs de réseaux à travers les arnaques orchestrées par ceux-ci pour se faire du profit sur le dos des consommateurs. Exemple : l’augmentation abusive des frais de transferts monétaire, la suppression non consensuel des mégas de connexion Internet à la fin du mois.

Le MERCI appelle l’ARCEP au retrait pur et simple de la licence des opérateurs récidivistes. En rappel le téléphone fixe qui était une nécessité familiale est aujourd’hui inutilisable, aucune prévision d’extension pour les secteurs depuis la privatisation. Le Mouvement exige la nationalisation pure et simple de l’ONATEL et que les lois soient enfin appliquer pour le salut des consommateurs.

Ainsi, notre mouvement continuera la sensibilisation et l’action en vue de l’effectivité du droit de communiquer comme un droit fondamental, sacré, inviolable. Si rien n’est fait dans le sens de l’amélioration de la qualité des réseaux, nous inviterons la population afin de mener des campagnes de boycott actif des produits et services des opérateurs en guise de protestation.

Le bureau exécutif

Le président
Abdoulaye yogo